samedi 29 octobre 2011

Ennahdha a gagné, faisons en sorte que la Tunisie gagne aussi


Depuis l’annonce des résultats des élections, je ne reconnais plus certains de mes amis et connaissances, cette victoire les a métamorphosés et je peux vous dire, en très mal.

Personnellement, j’ai toujours refusé de diaboliser le Mouvement Ennahdha et j’ai toujours dit que ce comportement et discours de diabolisation, haineux et souvent diffamatoire ne peut que servir ses intérêts. Je l’ai écrit partout, j’ai passé des heures et des heures à expliquer aux gens qu’il ne pouvait pas y avoir de démocratie en Tunisie sans le mouvement islamiste, mais en vain, leur haine pour les islamistes et les préjugés dont ils sont submergés, les rendent complètement irrationnels et trompe complètement leur jugement.

Ben Ali, les autres dictateurs arabes, les USA et une grande partie des occidentaux ont parfaitement réussi leur mission et sur certaines personnes les résultats sont hallucinants. Ils ont réussi à faire croire à une grande frange de la population que l’Islam était une religion sanguinaire ou il n y a aucune place pour les libertés individuelles et la tolérance, alors qu’en réalité, l’Islam c’est exactement l’opposé de ce qu’ils décrivent.

Les historiens et scientifiques n’arrivent pas à expliquer matériellement et scientifiquement comment l’Islam a pu se propager dans la totalité du monde connu en moins de deux siècles alors qu’il est parti d’une région du monde très sous-développée et principalement peuplée par des tribus nomades sans civilisation connue.
La seule explication qui a été trouvée est que les populations du monde entier, à travers les commerçants et voyageurs, et en écoutant les récits de leurs voyages et leur description des villes musulmanes, étaient séduits par leur mode de vie, leur intégrité et leur piété. Ils devenaient demandeurs de ce mode de vie basé sur la justice et la solidarité et dès que les troupes musulmanes étaient aux portes de leurs cités, ils les aidaient à renverser leurs rois et dirigeants, ce qui rendaient les victoires des troupes musulmanes rapides et l’abdication des régnants des villes attaquées inéluctable. C’est pour cette raison que parfois avec des troupes mal équipées et souvent très inférieures en nombre, les musulmans arrivaient à vaincre quand même leurs ennemis.

L’Islam s’est rapidement propagé car il apportait non seulement un message divin, mais aussi un modèle de société basé sur des principes, lois, éthique et moralités couvrant tous les aspects de la société, de l’hygiène de vie, en passant par l’éducation, la santé, la justice, la solidarité, les mœurs, etc.

Bref, par cette introduction un peu longue, j’ai voulu démontrer que l’Islam a été le précurseur des civilisations modernes et des droits de l’homme. Il a été la première religion à libérer la femme, les esclaves et à mettre sur pied un système macro et micro économique fiable et équitable avec un modèle de société sain et bien huilé.

J’en reviens donc à mes amis qui se sont transformés depuis quelques jours en une bande de surexcités, super révolutionnaires, certains même prétendent être prêts à devenir des Felleguas et mener une résistance armée, d’autres ne sortent plus tellement ils sont déprimés et au bord des nerfs, c’est hallucinant, on dirait que le pays est sur le point d’être envahi par une bande de zombies affamés de chair fraiche comme dans les films d’horreur bas de gamme.

En y pensant bien, je sais que ça va leur passer, ils se rendront compte rapidement que les islamistes en Tunisie sont des sunnites malékites et que ce qu’ils voient à la télé en Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite et je ne sais sur quel média sioniste n’a d’autre but que de salir l’islam et le monde Arabe en général. La Tunisie ne sera jamais Tunistan, ils s’en rendront compte assez tôt et ils se rappelleront que leurs grands parents et arrières arrières arrières grands parents étaient tous musulmans et faisaient certainement pour la plupart leur prière 5 fois par jour.

Il n’y a aucune raison pour que la Tunisie se sépare en deux et pour que ça devienne une guerre dirigée contre Ennahdha ou une frange de la population, ceci n’est plus de la politique, c’est une guerre civile.

Tout esprit empreint de sagesse et de lucidité se rendrait aisément compte que les défis qui attendent notre pays sont non seulement vitaux pour l’avenir de nos enfants, mais aussi et sans aucun doute nos défis à tous. Qu’on soit islamiste, gauchiste ou centriste, nous devons tous nous unir pour bâtir la nouvelle Tunisie et durant la période de la constituante en particulier, cette union doit être parfaite.

La constituante va s’occuper de réaliser une nouvelle constitution, elle n’est pas dominée par un parti unique, car même si Ennahdha dispose de 41% des sièges elle reste loin du nombre des voix lui permettant de légiférer. Au niveau de la constituante, les débats seront sûrement très nombreux et parfois houleux. Le véritable combat d’idées et d’arguments aura lieu à l’intérieur de l’hémicycle et pas au gouvernement.
Contrairement à l’assemblée constituante, les objectifs du gouvernement, sont à mon avis clairs et sans aucune ambigüité. Que peut faire un gouvernement qui va probablement durer une année au plus ? Quels sont ses priorités ?

Durant cette très courte période, le gouvernement nommé par la constituante et le parti majoritaire ne pourra rien faire sur le plan stratégique à long terme du pays. Seules quelques réformes permettant d’initier une justice transitionnelle vont être mises en place et quelques réformes d’ordre social pour aider les plus nécessiteux. Je ne pense pas qu’il puisse aller plus loin.

Il n’y a donc pas de raisons qu’il y ait des conflits entre les membres du gouvernement et il est préférable qu’ils appartiennent à tous les courants politiques pour que les futures actions qui seront menées par le gouvernement fassent l’objet d’un consensus assez large et touchent toute la population sans risque d’injustice sociale ou de toute autre nature

Les 12 mois à venir seront déterminants et ceux qui persisteront à vouloir saboter le prochain gouvernement sous prétexte de s’opposer à Ennahdha seront dans l’erreur la plus totale selon moi.

Certaines centrales syndicales et milieux de la gauche ont déjà commencé à appeler à la grève sous divers prétextes et j’espère que ce mouvement ne sera pas suivi par les militants des syndicats.

Tous les syndicats ont donné une chance au gouvernement de Sebssi et se sont tus pendant plus de neuf mois, alors je pense qu’il est de leur devoir de donner une chance au prochain gouvernement qui ne l’oublions pas, est légitime contrairement à celui de Sebssi.

Il est sur que le droit de grève reste garanti, mais je me dis que les leaders de l’UGTT ont toujours utilisé la force syndicale, qui ne l’oublions pas est le premier groupe de pression et sans aucun doute le plus puissant en Tunisie, pour défendre leurs propres intérêts et non pas les intérêts des travailleurs qui sont souvent le dernier de leurs soucis.

Je demande à tous les militants sincères et patriotes de l’UGTT de faire leur propre révolution à l’intérieur de leur organisation si prestigieuse et de la dégraisser des restes de Ben Ali.

L’UGTT est une véritable machine politique, sa longévité est sans égal dans le monde. Cette machine est malheureusement actuellement polluée et a besoin d’un véritable nettoyage pour qu’elle puisse reprendre sa mission de plus belle.

Cette organisation, qui a été dirigée par les plus grands patriotes de la Tunisie a été détournée de ses objectifs et ses militants les plus sincères et les plus patriotes ne doivent plus permettre à personne de l’employer pour autre chose à part défendre les droits des travailleurs.

Nous sommes restés 11 mois, de décembre jusqu’à maintenant en hibernation au niveau économique, la pression de la rue a permis à la Tunisie d’arriver aux élections de la constituante sans encombres majeures, je considère que la révolution a atteint l’un de ses principaux objectifs et que le reste suivra, alors je dis halte aux manifestations. Certains se disent, tient, c’est bizarre, ceux qui appelaient aux sit-in et aux manifs il y a quelques semaines sont les mêmes qui appellent au calme maintenant et ils n’y comprennent rien, ils croient que c’est parce que Ennahdha a gagné que nous appelons au calme. Non, pas du tout, si nous appelons au calme c’est parce que nous considérons que maintenant un nouveau gouvernement va être mis en place et nous lui donnons une chance de réussir ce que le gouvernement de Sebssi a échoué à faire. C'est-à-dire rendre la justice et commencer à lutter véritablement contre la corruption et à mettre en place l’état de droit.

Arrêtons de nous diviser, arrêtons de croire que c’est une guerre entre islamistes et laïques, c’est une erreur, la même erreur a été commise avant les élections et certains persistent à la commettre jusqu’à maintenant ; mais quand est ce qu’ils comprendront qu’ils se trompent ?
Le film Persepolis qui a été diffusé une semaine avant les élections, à lui seul, il a poussé des dizaines de milliers d’indécis à voter pour Ennahdha et je peux vous dire qu’il a contribué à augmenter son score d’au moins 6 points. Quand est ce que vous comprendrez que votre stratégie est complètement fausse ? Elle est erronée car elle est motivée par la haine et pas par la logique et un raisonnement rationnel.

Je soutiens le CPR et je pense que nous avons raison de participer à ce gouvernement et à contribuer à la construction de notre pays, ceux qui veulent s’exclure par leur propre volonté de cette étape historique pour notre nation sont libres, mais à mon avis ils ont tort, complètement tort et s’ils ne revoient pas leur stratégie électorale avant les 12 prochains mois, je crains qu’ils ne soient complètement marginalisés et qu’ils ne se transforment en des partis réellement microscopiques.

C’est un conseil gratuit que je donne parce que je veux une démocratie avec des forces politiques équilibrées et une vraie alternance sur le pouvoir, plus jamais de parti unique, même pas celui auquel j’adhère. J’espère de tout cœur qu’ils écouteront mon conseil.

samedi 22 octobre 2011

UNIS TOI PEUPLE TUNISIEN ! ON ESSAIE DE T'ARNAQUER

Dans la gauche tunisienne, il y a tout un éventail : du gauchiste soft au gauchiste extrémiste.
Dans la droite tunisienne, il y a tout un éventail : de l'Islam sunnite mlékite tunisien soft et moderniste à l'Islam Chiite, salafiste et wahabiste extrémiste.
Dans les deux cas, les extrémistes ne sont qu'une minorité marginale qui n'a pas de poids réel sur la scène politique, ni dans la société tunisienne.
Malheureusement, actuellement, j'ai l'impression que le débat politique a été monopolisé par ces deux minorités qui veulent nous faire croire qu'en Tunisie, deux modèles de société s'affrontent.
Quelle bêtise ! et le plus affligeant, c'est qu'une partie de la population et particulièrement celle qui se dit être l'élite, y croit et s'est laissé totalement manipuler.
Ne croyez pas à ses bêtises, l'écrasante majorité des tunisiens ne veut aucunement changer de mode de vie, y compris la plupart des adhérants du mouvement Ennahdha, nous avons devant nous des enjeux plus importants et plus graves et nous devons être unis pour les affronter.
- Lutte contre les RCDistes
- Assainissement et réforme de l'administration et des outils de contrôle en commençant par l'administration fiscale et douanière.
- Assainissement et réforme de la justice pour des jugements équitables de tout les tortionnaires, tueurs et spoliateurs du peuple.
- Assainissement et réforme du ministère de l'intérieur et de tout l'appareil sécuritaire.
- Assainissement et réforme des médias et de la presse.
Le CPR est un parti qui a déjà choisi ses urgences et il ne veut pas se laisser entraîner dans cette stratégie de division du peuple tunisien qui ne peut servir que l'ancien régime et les contre-révolutionnaires.
J'appelle tout le monde à suivre l'exemple du CPR et à éliminer tous les préjugés qu'on leur a planté dans le cerveau durant des décennies.
Libères toi peuple tunisien, tes ennemis ne sont pas là ou on veut te le faire croire, ils sont ailleurs et ils cherchent à te diviser pour mieux t'abuser et t'arnaquer. Réveilles toi peuple tunisien et assez de divisions, unis toi.

dimanche 2 octobre 2011

Et si ZABA avait réussi à se maintenir jusqu'en 2014

Bien avant le 14 Janvier et dès la fin du mois de Décembre les revendications populaires n’étaient plus simplement de pourvoir le peuple en emplois et de lui donner plus de dignité, mais étaient devenus carrément révolutionnaires et le peuple appelait à juger la bande de voleurs et le sanguinaire qui leur servait de chef.عصابة السراق
Partout en Tunisie, la rue appelait à l’arrestation de Ben Ali et à son jugement, lui et sa famille se faisaient insulter ouvertement par le peuple et le portrait de ZABA était arraché et brûlé partout.
Nous étions sûrement des centaines de milliers à nous relayer sur tout le territoire, les uns sur le terrain, les autres derrières leurs écrans et parfois on s’activait à la fois sur le terrain et derrière nos écrans. Nous étions gonflés à bloc d’adrénaline et nous devions absolument faire circuler l’information et pousser tous les tunisiens à réagir par rapport à la violence et à la tuerie orchestrée par les autorités. 24/24, nous avons partagé des liens vers des serveurs proxy, nous avons téléchargé des vidéos sur nos téléphones pour pouvoir les montrer dans la rue à tous ceux qui n’avaient pas internet, nous avons bombardé jour et nuit toutes les pages populaires et qui rassemblent un grand nombre de Fans de publications appelant à l’arrestation de Ben Ali, Bref, nous avons tout fait pour provoquer et alimenter le soulèvement du peuple et pour nous, il n’était plus question que Ben Ali reste, c’était inenvisageable.
Bien sûr, comme tout le monde, nous ne savions pas que Ben Ali allait partir le 14 Janvier 2011, on était même très loin de nous en douter et personnellement je m’apprêtais à une résistance sur le long terme.
On était très conscients des risques qu’on prenait et on savait que si on se faisait attraper, le système nous réservait le pire des châtiments. Nous étions assez bien protégés derrière nos proxy, mais nous savions que si Ben Ali arrive à calmer le jeu et à se maintenir au pouvoir, les filcs, une fois l’ordre revenu, auraient eu le temps de remonter jusqu’à nous et de nous arrêter 1 à 1.
La nuit du 13 Janvier a été très importante et la démonstration de joie populaire qu’a voulu mettre en scène le RCD, ajoutée aux réactions de la plupart des partis politiques qui étaient prêts à se laisser embobiner par Ben Ali m’ont fait froid dans le dos et j’ai cru un instant que ZABA allait réussir à obtenir un sursis, ce qui nous aurait été fatal à tous.
J’ai passé la nuit du 13 Janvier toute entière à pousser les gens à ne pas croire aux paroles mensongères de ZABA, j’essayais de leur expliquer qu’il était impossible à Ben Ali d’organiser des réformes et d’enquêter sur sa propre famille et qu’il ne fallait pas oublier les quelques centaines de morts et de blessés. Quand les vidéos des voitures de location du RCD ont été diffusées et quand on s’est rendu compte que les manifestations de joie, n’étaient qu’une mise en scène ridicule du RCD, nous avons repris confiance et nous avons continué à partager les vidéos des martyrs qui continuaient à tomber pendant la nuit et nous avons appelé tout le monde à envahir les rues le fameux 14 Janvier.
A dix heures du matin nous étions tous en face du ministère de l’intérieur et nous ne savions pas encore que Ben Ali allait partir, la suite vous la connaissez, les flics ont dispersé la foule à coups de matraques et de gaz lacrymogènes et l’état d’urgence a été annoncé avec le couvre feu à 17h.
Toutes les propriétés immobilières ou presque des trabelsi et compagnie ont été saccagées et les émeutes se sont aggravées. L’après midi même, on apprend le départ de ZABA et ce fut un véritable soulagement. Personnellement, je n’ai réellement soufflé que le Samedi matin, quand l’application de l’article 57 a été annoncée, là, j’avais compris que nous avions gagné.
Bientôt, nous allons voter pour une assemblée constituante et croyez le ou pas, jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore fêté la révolution comme il se doit, parce que je considère que nous n’avons pas encore gagné.
Nous aurons gagné, quand nous élirons des femmes et des hommes qui nous représentent réellement et qui travaillent pour le bien de la Tunisie avec toutes leurs forces. Nous aurons gagné quand nous aurons réalisé la justice transitionnelle, démantelé les circuits de la corruption et de la contre bande et mis sur pied un véritable état de droit.
Le vote du 23 Octobre scellera le sort de la révolution tunisienne, en supposant que les élections se déroulent correctement et ne fassent pas l’objet de tricherie.
Pour ma part, je ne voterai pour aucun des hommes politiques qui m’avaient condamné à mort le 13 Janvier après le discours de Ben Ali. Comme à leur habitude et espérant accéder à un poste dans un gouvernement fantomatique, ces hommes politiques, non seulement en acceptant le discours de Ben Ali du 13 Janvier, avaient sacrifié tous les révolutionnaires actifs, mais et c’est encore plus grave, avaient également sacrifié les centaines de morts et de blessés victimes de la répression aveugle.
- Ahmed Néjib Echabbi

- Kamel Morjene

- Ahmed Brahim

- Mustapha Ben Jaafer (Qui a quand même émis des réserves)

- Bochra bel Hadj Hamida

- Abdelwaheb El Héni

- Etc. Complétez la liste si vous en connaissez encore.
Tous ceux que je viens de lister (Il y en a sûrement d’autres) ne devraient plus faire de la politique, car le 13 Janvier, ils ont prouvé qu’ils étaient prêts à négocier et à sacrifier des vies humaines pour des ambitions politiques étroites. Aucun d’entre eux n’a osé protester avant le 14 janvier, nous n’avons enregistré aucune démission d’un ministre ou d’un député, bref ils étaient tous jusqu’au bout avec Ben Ali.
J’exhorte tous les tunisiens à faire comme moi et de ne pas donner leurs voix pour ceux qui étaient prêts à nous vendre et à nous trahir le 13 janvier. Ils disent tous qu’ils n’avaient pas prévu le départ de Ben Ali et qu’ils ont été pris de court. Il faut leur répondre que nous non plus nous n’avions pas prévu le départ de Ben Ali le 14 Janvier, mais nous l’avons tout simplement décidé dans nos têtes et nous savions qu’en tenant bon, tôt ou tard, nous réussirons à le mettre dehors.

Chers hommes politiques qui avez été fidèles à Ben Ali jusqu’à la dernière minute, vous avez trahi votre peuple et vous n’êtes pas dignes de le représenter dans l’assemblée constituante, nous, les actifs de facebook, nous nous engageons à tout faire pour vous empêcher d’arriver au pouvoir et nous vous montrerons que nous ne vous pardonnons pas d'avoir laissé passer la chance que nous vous avons donné en vous offrant cette révolution, malheureusement vous n’avez pas saisi cette chance et vous nous avez trahi.
Je dis à Borhen Bsaiess et à tous ses semblables du sommet de la pyramide jusqu’à sa base que nous n’oublions pas qu’ils étaient prêts à vendre nos vies pour les beaux yeux de ZABA et pour un poste hypothétique et souillé dans le gouvernement.
Nous avons fait confiance à ces hommes politiques et nous leur avons confié notre sort même après leur déclarations du 13 Janvier, mais malheureusement depuis cette date et jusqu’à maintenant ils n’ont pas cessé de nous démontrer qu’ils étaient totalement indignes de notre confiance. Nous ne les avons vu dans aucune des manifestations importantes et à aucun moment ils ne se sont mis du côté du peuple, certains d’entre eux ont même rejoint ouvertement le camp de la contre révolution.
Nous, les actifs de Facebook qui avons fait la révolution et tous nos frères et sœurs qui ont risqué leurs vies et leurs familles pour cette cause, nous avons fait le serment d’être toujours du côté de la vérité et de la transparence.
Je promets à tous ces hommes politiques véreux qui ont accepté de nous vendre à ZABA en l’applaudissant le 13 Janvier et même après, qu’ils n’auront que des miettes dans la constituante et même si nous sommes dépourvus de leadership, nous avons une arme que vous n’arriverez jamais à comprendre, nous sommes unis autour de la vérité. Vous avez essayé de toutes vos forces de polluer Facebook, de diviser les pages et de les décrédibiliser en disant qu’elles ont été achetées par des partis politiques, etc. Même si c’est vrai en partie, mais les principaux activistes sont toujours mobilisés comme au premier jour et dans les 20 Jours qui arrivent, nous allons travailler 24/24 pour vous empêcher d’accéder au pouvoir, nous sommes tous d’accord sur ce point sans aucun doute possible. Nous vous prouverons qu’en finalité c’est nous qui décidons et que vous êtes punis, vous avez définitivement perdu notre confiance.
Il reste 20 Jours Messieurs pour les élections et le rouleau compresseur va se mettre en marche pour que personne ne vote pour vous. Rendez-vous dans 21 Jours.