mercredi 18 juillet 2012

Quelle démocratie pour la Tunisie ?


La démocratie telle qu'elle est pratiquée maintenant par la plupart des pays développés est tout sauf une démocratie.

Dire que ce système n'est pas parfait et mettre un point final en disant que nous ne pouvons rien y faire n'est pas une solution. Accepter un système non satisfaisant et qui présente des défauts majeurs n'est pas envisageable, la moindre des choses et d'y réfléchir et de chercher des solutions, même si elles ne seront pas parfaites.

Le système électoral actuel ne peut porter au pouvoir que des personnes que les riches présentent et appuient dans le seul but qu'ils servent leurs intérêts, l'argent (La Monnaie papier) doit avoir une contrepartie réelle en richesses, car actuellement, la monnaie n'a plus de véritable valeur et devient de plus en plus instable et volatile, pire encore, la monnaie devient une marchandise sujette à la spéculation dont la valeur change selon le bon vouloir de certains, donc vous pouvez créer autant de richesses réelles que vous le voudrez, rien qu'en transformant ces richesses en monnaie, vous prenez le risque de les voir fondre si jamais la valeur de la monnaie utilisée pour la transaction chutait, quant aux états, ils devraient reprendre le monopole de la création de la monnaie et enlever ce pouvoir aux banques en éliminant le système des réserves fractionnaires qui leur permet (les banques) de créer autant qu’elles le souhaitent de monnaie ex-nihilo et à tout moment.

Peuple Tunisien : Unis toi ou meurs

Afin de trouver des solutions, il est indispensable de diagnostiquer l’existant d’une façon objective et pragmatique.

Je vais essayer de vous transmettre par le biais de ce billet ma propre vision des choses sur trois plans essentiels à prendre en considération afin de sortir notre pays à la fois du marasme économique et de l’emprise des grandes puissances étrangères de ce monde.
La Tunisie est un pays musulman avant toute chose et africain en second lieu.

Dans le monde actuel, l’Islam est une religion qui va à l’encontre des objectifs des grandes puissances occidentales, en effet, ces dernières entretiennent l’ambition d’arriver un jour à mettre en place un gouvernement mondial avec une seule loi pour tout le monde, rédigée par eux et pour eux, ils sont déterminés à réaliser leur projet du nouvel ordre mondial qui achèvera la soumission de la population mondiale à une partie unique dirigée par les Etats Unis, Israël et surtout par les multinationales propriétés de quelques familles qui se comptent sur les doigts des deux mains.

Les puissances occidentales sont arrivées aux limites du système économique et financier actuel, leurs pays ne peuvent plus créer de richesses, leurs dettes s’accumulent et il est pour elles indispensable de mettre la main sur de nouvelles ressources et de reconquérir de nouveaux territoires.

L’Afrique est actuellement pour eux le seul continent qui puisse les pourvoir à la fois en ressources naturelles au moindre prix, mais aussi en marchés suffisants pour que leurs multinationales continuent à prospérer et à croître.

Le continent africain, délaissé par les américains jusqu’à maintenant devient l’unique ayant encore la possibilité de réaliser des taux de croissances énormes dont bien sûr ils seront les premiers à profiter.

Le marché Africain représente des centaines de millions de consommateurs, plus de 450 Milliards de $ de CA d’ici 2030 et surtout une source de ressources naturelles presque inépuisable.

Les occidentaux ont mis la main sur le monde entier, à part quelques zones qui leur échappent partiellement comme la Chine et la Russie. Ces pays, même si nous avons l’impression qu’ils sont indépendants des forces occidentales, ne le sont en réalité que très partiellement, particulièrement pour la Chine, en effet, cette dernière écoule presque toute sa production dans les pays occidentaux et sans eux, toute son industrie sera complètement paralysée et son peuple n’aura plus de postes productifs à occuper, ce qui le ramènera à une pauvreté certaine.

L’occident n’essaie pas seulement d’exploiter à son profit nos ressources naturelles et de nous vendre sa production et ses technologies, mais il essaie de toutes ses forces de nous faire adopter son mode de vie et surtout de nous éloigner de notre religion afin que nous soyons plus réceptifs à son nouvel ordre mondial.

L’Islam est pour eux, comme toutes les religions monothéiques une menace réelle et une entrave certaine à ses projets.

Leur objectif est de consacrer une grande partie de la population mondiale au service d’une poignée d’individus qui règneront sur le monde et qui possèderont non seulement les biens matériels, mais aussi les Hommes.

La morale, la solidarité, la pensée libre et les hommes libres sont pour eux des ennemis à abattre par tous les moyens, car pour mettre en place leur nouveau système, ils ont besoin d’une population mondiale soumise qui n’opposera aucune résistance à leurs projets.

Pour y arriver, ils ont mis en place un système monétaire et économique qui garde l’individu en captivité totale avec une fausse impression de liberté et de choix qui n’existe réellement pas.

Nous sommes totalement conditionnés et surtout d’une vulnérabilité effrayante par rapport aux multinationales qui sont les véritables dirigeants de ce monde.

Rien ne leur échappe et au fil des siècles, ils sont arrivés à contrôler notre santé, notre nourriture, nos ressources énergétiques jusqu’à nos esprits par le biais des médias et de l’industrie cinématographique qu’ils contrôlent totalement.

Ils contrôlent notre alimentation par le biais des graines et semences empoisonnées que nous sommes obligés de leur acheter pour pouvoir planter nos terres, alors que nous disposons de graines naturelles gratuites qui n’ont besoin, ni de pesticides ni de produits chimiques pour pousser et que nous achetons également chez eux

Ils contrôlent nos ressources énergétiques par le biais des compagnies pétrolières qui exploitent les gisements du monde entier, mais également en freinant les recherches qui pourraient nous faire bénéficier de ressources quasiment gratuites et inépuisables comme les algues marines et le moteur à eau.

Ils contrôlent notre santé par le biais des formules chimiques brevetées qui rendent les médicaments inaccessibles et surtout en nous empêchant d’avoir accès à des produits naturels gratuits qui pourraient nous permettre de combattre toutes les maladies et dans ce contexte je vous invite à découvrir la spiruline en faisant une petite recherche sur Google.
 
Ils contrôlent notre confort et nos outils de production, encore une fois par le biais des brevets d’invention qui rendent l’accès à la technologie extrêmement cher et très limité.

Enfin, ils contrôlent nos vies toutes entières car ils ont mis la main sur notre système monétaire basé sur la dette qui leur permet de s’approprier une grande partie des fruits de notre travail à tous par le biais des crédits à intérêts générés à partir de rien.

Les sceptiques auront du mal à comprendre et à saisir les motivations qui les poussent à agir de la sorte mais les avertis en connaissent les tenants et aboutissants.

Si jamais le système des brevets est aboli et si la technologie est mise au service de l’individu tout en rendant disponibles toutes les ressources gratuites ci-dessus citées, l’humanité pourrait vivre toute entière en jouissant du confort moderne presque gratuitement, mais également en ayant du temps pour réfléchir, lire, s’éduquer et faire encore plus de recherches pour mieux avancer et dans ce cas, les religions qui sont encrées en chacun d’entre nous et l’amour de dieu inné dont a été doté l’être humain réapparaitront ce qui condamnerait inexorablement l’oligarchie à la disparition.

Un individu cultivé, éduqué et disposant du temps nécessaire pour méditer et faire des recherches est un individu dangereux car imperméable au mode de vie qu’ils essaient de nous imposer.

Nous vivons donc dans un monde qui nous rend totalement captifs, qui nous prive de notre liberté et qui fait de nous des esclaves inconscients, manipulés et consentants.

Les occidentaux (Le peuple) croient avoir le choix, ils s’imaginent dans un monde libre ou ils sont respectés en tant qu’être humain, alors qu’en réalité il n’en est rien.

Ils se présentent aux bureaux de vote avec l’impression de faire un choix, mais en réalité, il n’y a que les personnes qui changent et ces personnes ne sont que des gouvernements de façade qui ne peuvent prendre aucune décision sans en référer aux multinationales qui restent les véritables décideurs.

Nous avons des centaines d’exemples de pseudos démocraties dans le monde, allant des Etats Unis à la France en passant par l’Angleterre dans lesquelles périodiquement des pions qu’on appelle politiciens s’échangent les postes clés du pouvoir visible sans que cela ne change la moindre chose à la vie quotidienne de la population.
 
Nous avons aussi des dizaines d’exemples dans le monde qui prouvent que dès qu’un politicien donne le moindre signe de vouloir s’écarter de la règle établie par les multinationales en décidant de nationaliser les banques ou de changer le système agricole, ou encore de se réapproprier les ressources naturelles de son territoire, il se fait soit abattre, soit renverser par un coup d’état.

Du Chili jusqu’en Irak, la moindre tentative de sortir de l’ordre établi a entrainé immédiatement la destruction du pouvoir en place et parfois du pays tout entier.

Le dernier exemple en date étant celui de Kadafi qui avait comme projet le rétablissement de l’étalon or et argent aboli par les accords de Bretton woods en 1944.

De nos jours sans s’en rendre compte, l’être humain de base est devenu un esclave qui travaille pour le compte d’autrui et dont les fruits du travail n’en profitent presque jamais, tout passe dans les poches des entreprises-état qui ponctionnent la moindre de nos dépenses et à qui nous donnons presque tout ce que nous gagnons.

Chaque matin, quand nous prenons nos voitures ou les transports en commun, quand nous mangeons à midi ou le soir ou bien quand nous nous soignons, nous leur donnons les fruits de notre travail, alors que tout ce qu’ils nous fournissent est disponible presque gratuitement et que nous aurions pu avoir une vie toute autre et largement plus confortable et sereine.

Pour en revenir à notre Tunisie, dieu nous a donné une terre qui non seulement dispose de ressources naturelles très importantes et largement suffisantes pour 10 Millions d’habitants, mais surtout, notre pays par sa position géographique attise toutes les convoitises en tant qu’une porte d’entrée confortable vers le continent africain qui représente les dernières réserves présentes en abondance et facilement exploitables pour les multinationales.

Les pays occidentaux et à leur tête les états unis, sont passés maîtres dans la mise en œuvre des coups d’états, en effet, partout dans le monde, ils ont toujours contribué à financer et armer tous les groupes rebelles et terroristes à travers le monde. Quand l’Iran s’est battu contre l’Irak, ils n’ont pas hésité à financer les deux camps, Al Qaïda, Saddam Hussein, Pinochet, les Talibans, etc. ont tous été formés, financés et armés par les Etats Unis, non seulement cela leur permet de faire marcher leur Industrie d’armement, mais aussi de les utiliser quand bon leur semble pour renverser les régimes qui ne se soumettent pas à l’ordre établi.

En Tunisie, après la révolution toujours en cours, les USA ont financé et continuent à le faire avec tous les camps en concurrence. Si jamais l’un de ses camps prend le pouvoir et refuse de se soumettre à leurs directives, il sera facile pour eux de le renverser en lui retirant son soutien financier au profit de son adversaire.

Ne croyez pas que les salafistes ne bénéficient pas de leur soutien, au contraire et croyez-moi, ils n’hésiteront pas à les utiliser contre le pouvoir en place en cas de rébellion.

Que pouvons-nous faire, nous, un si petit pays contre cette hégémonie sans états d’âmes et quelles marges de manœuvres avons-nous à notre disposition pour échapper à ce rouleau compresseur qui semble tout puissant ?

La réponse est toute simple : rester solidaires les uns avec les autres.

Al Fetna est la seule arme dont ils disposent et le soutien des opportunistes et des personnes ambitieuses et immorales est l’épine dorsale de leur stratégie.

Les occidentaux ne soutiendront jamais une personne comme Moncef Marzouki, ni comme Allende, ni comme Kennedy ni comme le Général Kassem qui a été renversé par Saddam sous leur impulsions, car ces personnes sont pour eux une menace certaine qui peut contrecarrer leurs plans.

Les occidentaux ne voudront jamais du bien, ni à la Tunisie, ni à aucun autre pays musulman, car les principes même de l’Islam vont à l’encontre de leurs projets.

Les occidentaux travailleront toujours contre nous et derrière leurs sourires artificiels, ils nous cachent une haine profonde et indélébile.

Chaque chef d’état qui a tenté de reprendre véritablement le contrôle de son pays et de lutter réellement pour le bien de son peuple a été aussi tôt renversé par n’importe quel moyen.

Alors comment allons-nous faire pour nous en sortir ?

Nous savons presque tous comment arriver à remettre la main sur les richesses de notre pays, sur tous les réseaux sociaux et même dans la rue, vous trouverez toujours des personnes libres qui crient à s’en arracher la tête pour essayer de faire comprendre aux autres que des moyens simples peuvent nous permettre de redevenir réellement libres, mais malheureusement et à cause de notre système éducatif et des médias qui nous ont toujours conditionnés, ces solutions nous paraissent utopiques et irréalisables, pourtant elles sont là, à notre portée et très aisées.

Pour reprendre le contrôle sur notre alimentation, nous n’avons qu’à autoriser les agriculteurs à utiliser les graines que leurs parents et grands-parents ont utilisées avant eux

Pour reprendre le contrôle sur notre énergie et nos mines, nous n’avons qu’à mettre dehors les entreprises étrangères qui les exploitent.

Pour reprendre le contrôle de notre monnaie, nous n’avons qu’à nationaliser les banques et qu’à instaurer et renforcer le vrai système financier prôné par l’Islam

Pour reprendre le contrôle de notre santé, nous n’avons qu’à refuser de payer les brevets et qu’à autoriser nos laboratoires à fabriquer des médicaments connus sans en rendre compte à personne. Nous devons aussi réapprendre à faire des recherches sur des produits naturels disponibles en abondance et à tous les coins de rue. Les feuilles de l’olivier par exemple, sont un remède très efficace contre le cancer, la spiruline est un produit naturel capable de guérir presque toutes les maladies, demandez aux chercheurs et ils vous le confirmeront.

Ce qui n’est pas en revanche simple, c’est de nous unir en tant que peuple tunisien afin de les empêcher de nous monter les uns contre les autres.

Si nous savons comment garder notre union coûte que coûte, nous serons définitivement sauvés et nous serons comme nous l’avons toujours été, les premiers dans le monde arabe et musulman à avoir pu résister aux puissances occidentales hostiles.

Afin de garder notre union et solidarité, nous devons commencer par éliminer toutes les sources de conflits qui nous opposent les uns aux autres chaque jour plus intensément.

Ces sources de conflits sont presque toujours les mêmes et se divisent en deux familles :

La première famille c’’est l’idéologie

La deuxième famille c’est l’économie et les partages des richesses

L’humanité à travers les religions et les différentes théories a trouvé des solutions pour la deuxième source de conflits, par contre pour la première, il va falloir improviser.

Pour le cas de la Tunisie, la solution est très claire, elle me saute carrément aux yeux.

Comment éviter les conflits d’ordre idéologiques ?

En premier lieu, nous devons être conscients et nous sensibiliser les uns les autres par rapport aux dangers extérieurs qui planent sur notre peuple, si nous sommes tous conscients que la seule façon de nous en sortir est de rester unis malgré nos différences pour pouvoir lutter contre notre véritable et unique ennemi, largement identifié ci-dessus, nous serons moins enclins à nous faire la guerre et toujours prêts à nous montrer tolérants et ouverts d’esprit. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous accepter les uns les autres sous peine de nous voir totalement détruits par nos ennemis.

Salafistes, Islamistes, modernistes, nationalistes, socialistes ou communistes, nous sommes tous sur le même bateau et notre unique objectif doit être de protéger notre patrie et de toujours nous rappeler que nous sommes avant tout musulmans et citoyens tunisiens.

Dans la vie de tous les jours, tous les courants formant notre société doivent apprendre à vivre en harmonie totale et à débattre dans le calme sans jamais essayer d’imposer quoi que ce soit à l’autre.

Nous nous trouvons actuellement dans une situation ou le parti au pouvoir, soit la Nahdha, essaie d’imposer à tous les autres tunisiens sa façon de concevoir la société, ce qui est une erreur monumentale.

Par son attitude, ce parti, au lieu de s’opposer à nos ennemis en prenant les décisions qui s’imposent et en évitant de diviser le peuple tunisien, il fait exactement le contraire et joue le jeu de nos ennemis, ce qui est impardonnable.

Afin d’éviter de tomber dans ce piège, nous n’avons qu’une seule solution qui est la suivante :

L’ANC a été élue pour rédiger une constitution à notre pays, cette constitution n’est pas destinée à déterminer notre identité ou notre religion, mais surtout à organiser les pouvoirs dans notre pays et à garantir les droits des personnes et l’alternance pacifique sur le pouvoir.

Afin d’éviter de sombrer dans une guerre idéologique qui signera notre arrêt de mort à tous, il est de notre devoir d’éviter toute discussion de cet ordre dans l’enceinte de l’ANC et même en dehors, l’essentiel à retenir est que chacun d’entre nous ait le droit de vivre sa vie comme il l’entend dans le respect d’autrui et des lois.

Les constituants doivent fixer leurs priorités et ont le devoir de commencer par les articles qui nous permettront de :

- Déterminer le régime de la république

- Organiser les prochaines élections

- Organiser les pouvoirs régionaux et locaux

- Organiser les médias

- Organiser les partis politiques et les associations

- Garantir l’indépendance de la justice

- Garantir les libertés individuelles et le respect des droits fondamentaux de la personne

Tout autre article dans la dite constitution ne servira qu’à alimenter la haine entre les tunisiens et ne sert aucunement nos intérêts, au contraire il fera de nous une proie facile pour nos ennemis qui en profiteront pour nous engloutir tous autant que nous sommes.

En deuxième lieu, nous devons mettre en place un système économique et financier dont le but et l’objectif principal sera de reconquérir notre souveraineté et de nous affranchir de toute sorte de colonialisme « moderne »

Afin que ce pays atteigne un niveau de prospérité et d’évolution jamais égalé, nous devons éviter de calquer tout modèle connu, mais il nous faut prendre de chaque modèle existant les avantages et en rejeter les inconvénients afin d’arriver à une répartition optimale et juste des richesses.

J’ai en tête une idée à ce sujet que je vous présenterai dans un prochain billet.

Pardonnez-moi d’avoir été très long, mais il m’était impossible de synthétiser davantage, je finirai par insister encore plus sur l’impératif de solidarité duquel nous devons tous prendre conscience.

Peuple tunisien, notre avenir et celui de nos enfants est en grand péril, il ne s’agit pas de politique, ni de théories creuses mais de principes à préserver desquels dépend la survie de notre pays.

Chacun d’entre nous doit faire fi de sa propre personne et de ses propres convictions, nous devons prendre du recul par rapport à nos projets respectifs et nous unir par tous les moyens car aucun autre choix ne se présente à nous.

Cher peuple, tu dois apprendre de l’histoire et en tirer les conclusions qui s’imposent, notre ennemi est puissant, il est sans aucun état d’âme et compte par-dessus tout sur notre division, alors je t’implore à genoux de cesser de te déchirer et je prie dieu de toutes mes forces pour que tu prennes conscience que les conflits dans lesquels on veut nous embourber ne servent que les intérêts de nos ennemis.

Cher peuple, unis toi, fais preuve de sagesse et d’intelligence et lèves toi d’une seule voix pour préserver ce beau pays et garantir à tes enfants une vie meilleure pleine de joie, de sérénité et de bonheur.

28/02/2012

Kais KAROUI

vendredi 30 mars 2012

Feuille de route pour tout pays qui se respecte

petrole en TunisieVoici les principes qui à mon sens sont les plus logiques :

1- Nous ne devons pas louer nos terres, ni les vendre à des étrangers pour faire des centrales solaires, mais construire nous mêmes des centrales solaires en partenariat complet, technologique, financier et technique avec des étrangers en nous appuyant sur des contrats qui leur permettent de rester partenaires jusqu'à ce qu'ils aient récupéré leurs mises et réalisé des bénéfices préalablement fixés, par la suite, nous avons la possibilité de récupérer nos biens.

2- Nous ne devons pas compter sur les centrales nucléaires et refuser impérativement leur implantation en Tunisie. Notre économie doit s'orienter de plus en plus vers les énergies alternatives, les moins consommatrices d'énergie possible à mettre en place. Fabriquer des panneaux solaires, ça consomme beaucoup d'énergie, donc il faut faire très attention à ce ratio.

3- Nous devons absolument construire des raffineries et exploiter nous mêmes nos phosphates et notre pétrole, mettre en valeur notre production et l'exporter nous mêmes peut nous rendre plus qu'auto-suffisants, énergétiquement.

4- Pour pouvoir faire tout ça, l'état a besoin de beaucoup d'argent, donc nous devons absolument reprendre le contrôle de notre monnaie. L'état émet des bons de trésors et la banque centrale imprime la monnaie nécessaire pour que les investissements aient lieu. L'état rembourse la Banque centrale avec un taux d'intérêt fixe. Dans ce cas, notre monnaie deviendra une monnaie de singes pour les étrangers, mais ce n'est pas grave, car des pays comme les BRICS et d'autres peuvent nous aider, sans compter que dès que les installations commenceront à produire, nous passerons d'un pays importateur à un pays exportateur et notre monnaie remontera automatiquement.

5- Nous devons absolument abandonner toute forme d'agriculture intensive et arrêter tout de suite d'utiliser les semences OGM non réutilisables et très gourmandes en produits chimiques qui finisssent par détruire et polluer la terre et les nappes phréatique. La culture sur terre vivante a exactement les mêmes rendements et ne consomme aucun produit chimique, ni pour les engrais, ni pour les pesticides ou herbicides et le cout de production est divisé dans tous les cas par 3.

6- Nous devons faire un plan à très long terme pour tout ce qui est urbanisme, assainissement, réseaux de communication et bien sûr pour les ressources en eaux.

Les barrages, les lacs collinaires, la récupération des eaux des pluies, les sondages en profondeur, tout doit être fait pour mieux gérer l'eau et surtout, faire en sorte qu'elle devienne gratuite.

Quand nous aurons réalisé notre autosuffisance et que notre balance commerciale deviendra excédentaire, alors nous deviendrons réellement souverains, dignes, fiers et libres.

Les marchés financiers, le FMI et la BM ne voudront jamais financer des travaux du genre raffineries et usines d'extraction et de mise en valeur des phosphates et n'apprécieront pas du tout que nous n'achetions plus chez eux des pesticides, des semences et des produits chimiques de toutes sorte.

Si nous décisions de faire nos prospections et forages nous-mêmes et d'exploiter nous-mêmes notre pétrole ou même de renégocier seulement avec les compagnies notre part du gâteau, nous aurons tout le monde occidental ou presque, les Etats Unis en tête sur le dos, sans compter leur cour d'Arabes et de petits monarques chancelants.

Donc, il va falloir que nous trouvions d'autres partenaires et d'autres sources de financement moins chères, la première d'entre-elles est de reprendre le contrôle de notre monnaie et de ne plus faire appel aux marchés financiers. L'état doit avoir le monopole de la création de monnaie et non les banques privées.

Ceux qui appellent à l'indépendance de la banque centrale de l'état non rien compris. La banque centrale doit être indépendante des partis politiques, mais doit être totalement entre les mains de l'état qui a le monopole de créer l'argent dont il a besoin pour les investissements.

Si nous décidions de faire ce que j'ai énuméré ci-dessus, voici ce qu'il va arriver en Tunisie :

Ils vont soutenir le terrorisme et même le créer et bien sûr il sera Islamiste, d'où la montée du salafisme actuel.

Ils vont essayer par tous les moyens de corrompre tous les hommes politiques

Ils vont utiliser toute la panoplie des sanctions internationales, embargos et autres.

Tous les médias du monde dépeigneront la Tunisie comme en proie au terrorisme islamiste, instable et non sûre, bien sûr sur le terrain ça se traduira par des attentats à l'explosif et des vrais actes de terrorisme.

Nous ne pouvons pas mettre en place un tel plan si nous ne sommes pas :

1- Appuyés par d'autres grandes puissances internationales, en l’occurrence les BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine et en moindre mesure l'Afrique du Sud).

2- Avoir un peuple totalement conscient des enjeux et parfaitement uni et solidaire avec le gouvernement pour réaliser cet objectif.

Alors le peuple n’a aucun choix à part de suivre les partis politiques qui se tiendront à cette feuille de route, ce gouvernement est totalement défaillant jusqu’à maintenant, mais il y aura d’autres échéances et le débat doit être totalement recentré sur l’essentiel.

dimanche 29 janvier 2012

Lettre Ouverte à Moncef Marzouki, Président de la République Tunisienne

Monsieur le Président,

D’abord, je voudrais me présenter, je m’appelle Kais et je suis un citoyen tunisien né en Décembre 2010 âgé de 37 ans. Je ne suis pas chômeur, ni pauvre, j’habite dans quartier résidentiel de la Marsa et je n’ai pas à me plaindre, Al Hamdou Lelleh.

Bien avant le 17 Décembre 2010 et dès l’annonce de la candidature de ZABA pour 2014, je suis devenu révolutionnaire et incapable d’accepter que Ben Ali reste encore au moins jusqu’en 2019, je me suis mis à rêver de voir le système tomber. Le 17 Décembre pour moi a été une aubaine et comme des milliers de tunisiens, je me suis jeté sur l’occasion et j’ai tout de suite pris le pari que nous chasserons ZABA du pouvoir. J’ai été l’un des premiers à appeler à la grève générale, j’ai écrit une lettre ouverte à Ben Ali lui demandant de partir dès le 06 Janvier 2011 et j’ai envoyé un mail à tous mes clients pour leur dire que je rentrais en grève en les implorant d’en faire autant, pour moi, comme pour tous mes semblables, Ben Ali était déjà fini et plus rien ne pouvait plus nous faire reculer.

Monsieur le président, le 17 Décembre a bien été le départ d’une vraie révolution et pas d’une simple révolte, elle n’a pas concerné uniquement les pauvres et les démunis, mais tous les tunisiens y ont participé à l’exception des RCDistes et des incrédules qui dès le départ n’y ont pas cru et qui continuent jusqu’à maintenant à chercher toutes sortes de justifications comme la fameuse manipulation américaine ou je ne sais quoi d’autre.

Monsieur le président, nous avons fait la révolution parce que nous en avions marre de l’injustice, de l’impunité, de la corruption, de la mauvaise gestion, des abus de pouvoirs…. Mais nous avons surtout fait la révolution, parce que nous en avions marre de ne pas exister par notre citoyenneté et par notre contribution active et réelle dans la vie politique, sociale, culturelle et économique de notre pays, nous voulions pouvoir nous exprimer, donner notre avis et apporter des changements.

Quand nous avons décidé de nous insurger contre Ben Ali, nous ne savions pas qu’il allait partir le 14 Janvier et même en nous rendant à l’Avenue HB, ce fameux vendredi matin, nous n’avions aucune idée de ce qui allait se passer l’après-midi même, nous nous sommes préparés à une lutte de longue haleine et nous étions prêts à lutter jusqu’au bout, plus rien ne pouvait plus nous arrêter, et même si ZABA avait massacré des milliers d’entre nous comme il l’avait dit à Mohamed Ghannouchi, on aurait fini quand même par le jeter dehors.

Pour nous Moncef Marzouki n’était pas connu, pour les plus politisés d’entre nous, vous étiez un opposant marginal et personne ici ne vous prenait au sérieux, en tous les cas vous n’avez jamais été notre leader, ni personne d’autre d’ailleurs. Après le 14 Janvier et après la trahison de tous les partis de l’opposition qui ont félicité Ben Ali pour son discours du 13 janvier, puis se sont empressés d’intégrer le gouvernement RCDiste de Ghannouchi, nous étions totalement perdus et n’avions aucune idée de qui pourrait présider la Tunisie.

Ni vous, ni Tarek Makki, ni aucun homme politique ne nous semblait capable d’assumer cette fonction, la constitution prévoyait des élections présidentielles dans 60 jours et nous n’avions aucune idée de qui nous voulions comme président de la Tunisie ce qui nous promettait à un retour inévitable vers la dictature.

Après El Kasba 1 et El Kasba 2, nous avons pu nous débarrasser du RCD et obtenir l’assemblée constituante ce qui était la plus grande réalisation de la révolution à mon avis, puis les partis politiques ont commencé à se créer et à s’activer sur le terrain et les différents discours à s’affiner.

Nos leaders d’opinion et j’ai l’honneur d’en faire partie, ont observé très attentivement tous ces partis politiques à la loupe pendant des mois, ils ont regardé chaque image, écouté chaque mot et observé chaque geste de tous ces hommes politiques qui prétendaient pouvoir diriger la Tunisie.

Pour ma part, j’ai été très tôt séduit par le discours et la philosophie du CPR. Avant le 14 Janvier, j’avais beaucoup d’admiration et d’estime pour Abderraouf Ayedi, Mohamed Abbou et tous ceux, qui comme nous, n’ont pas hésité à défier Ben Ali ouvertement, à l’époque nous ne savions pas qu’ils étaient CPR, en tous les cas peu d’entre nous le savaient, puis quand nous nous sommes aperçus que ces hommes qui ont partagé notre combat et risqué leurs vies appartenaient à ce parti, nous avons pris la décision d’intégrer ses rangs

Monsieur le Président, nous avons été des milliers de vrais révolutionnaires à avoir voté CPR et chacun d’entre nous a convaincu des dizaines d’autres d’en faire de même. Vous nous avez promis de combattre la corruption, de faire en sorte que justice soit faite, de couper avec le passé et de punir les tortionnaires et spoliateurs du peuple tunisien et nous vous avons cru tout en croyant en votre sincérité et en votre intégrité.

Monsieur le président, la révolution a des exigences et nous, révolutionnaires et peuple tunisien, vous avons confié la lourde responsabilité qui consiste à satisfaire ces exigences. Je ne parle pas de la Troïka, je ne parle pas de Nahdha, je parle uniquement du CPR, car pour moi, c’est le parti de la révolution par excellence et donc la responsabilité de la protéger (la révolution) lui revient entièrement.

Personnellement, j’ai déjà été déçu à trois reprises, à vrai dire je me suis senti humilié :

La première fois a été à l’occasion de la négociation du document régissant l’Organisation Provisoire des Pouvoirs.

La deuxième fois a été quand notre groupe parlementaire a voté contre le référendum et contre vous-mêmes.

La troisième fois a été quand nous avons voté pour le cumul des fonctions, qui est une honte dont je n’en reviens pas encore et qui est inacceptable pour tout le monde, c’est l’exemple même du parlement qui prend des décisions contraires à la volonté du peuple.

Depuis plus d’un mois maintenant, le gouvernement a pris ses fonctions et nous assistons à un statuquo très inquiétant, pire encore, non seulement nous avons l’impression qu’aucun des dossiers épineux et importants du moment ne va être ouvert, mais aussi que Nahdha a accordé l’immunité totale à tous ceux qui ont spolié le peuple tunisien. Au bout d’un mois, l’appareil de l’état est dirigé par les mêmes personnes qui ont été fidèles à Ben Ali et rien ne prouve que le gouvernement ait commencé la moindre enquête ou le moindre audit dans les entreprises publiques et administrations.

Monsieur le Président, nous sommes conscients que vos prérogatives ne vous permettent pas d’engager à vous seuls les réformes et actions qui s’imposent et nous sommes également conscients que nous devons accorder plus de temps à ce gouvernement avant de le juger, mais rien ne nous empêche de constater que 30 jours après nous n’avons réalisé aucune avancée majeure.

Monsieur le Président, nous vous demandons de ne jamais perdre de vue les objectifs de la révolution et de ne jamais laisser personne vous convaincre que le peuple pardonnera à celui qui n’honorera pas son engagement auprès de lui. Le CPR a promis de protéger les intérêts du peuple avant tout, en votant pour le cumul des fonctions, il a trahi sa promesse, en votant contre le référendum il a encore une fois trahi sa promesse, je suis conscient qu’une alliance ne peut pas tenir sans concessions, je suis également conscient que sans la Troïka ce gouvernement n’aurait plus aucune légitimité ce qui entrainerait le pays dans le chaos, d’où la nécessité que la Troïka soit solide et tienne le coup pour le bien de tous, par contre, les concessions que le CPR devra faire pour que la Torïka ne s’effondre pas, ne doivent à aucun moment le conduire à trahir le peuple et à travailler contre ses intérêts.

Monsieur le Président, nous avons confiance en vous et sommes certains que nous pouvons compter sur votre loyauté la plus complète à notre révolution et en contrepartie, soyez en sûr, vous pouvez compter de notre part sur une loyauté sans faille. Le CPR, malgré qu’il n’ait qu’un nombre très limité de sièges à la constituante, peut se permettre de négocier avec Nahdha d’égal à égal et d’imposer ses idées et ses opinions, car sans nous Nahdha qui est déjà assez vulnérable le deviendra encore plus et ils ne prendront pas ce risque. Vous, en tant que président vous avez un pouvoir moral énorme et le mouvement Nahdha ne peut pas se permettre de vous avoir contre lui car ça le rendrait encore plus faible.

Monsieur le président

Pour finir cette lettre et en espérant que je n’ai pas été trop long, je vous prierais de vous rappeler que nous sommes des révolutionnaires véritables qui avons tout fait pour débarrasser le pays de la dictature et que la mission que nous vous avons confiés est pour nous du domaine du sacré et que l’échec n’est ni envisageable ni pardonnable, nous comptons sur vous pour vous opposer fermement à toute décision qui pourrait aller à l’encontre des intérêts du peuple et nous nous attendons à ce que vous mettiez une pression suffisante sur le gouvernement pour qu’il réalise les objectifs de la révolution, dans le cas où vous vous rendez compte que Nahdha a effectivement passé un accord avec les caciques du régime Ben Ali en leur accordant l’immunité et en continuant à protéger leurs intérêts, alors je vous prierais de tout mon cœur de ne pas vous laisser entrainer dans cette trahison historique et de les dénoncer tout de suite au peuple afin qu’il puisse protéger sa révolution par lui-même et redistribuer les cartes de nouveau avant qu’il ne soit trop tard.

Veuillez croire, Monsieur Le Président, en mes respects les plus sincères et ma confiance la plus totale

Kais KAROUI

Citoyen tunisien



Lettre ouverte à Ben Ali le 06 Janvier 2011

Monsieur Le Président,
Le peuple Tunisien a voté contre vous et a utilisé son sang pour signer les bulletins de vote. Le peuple Tunisien vous a signalé son mécontentement et vous demande de démissionner. Il est inutile de vous agripper d'avantage à votre fauteuil et de prolonger cette souffrance qui devient insoutenable, vous avez perdu votre légitimité, vous avez été humilié et hué par tout un peuple et nous vous demandons de vous rendre à la justice pour payer votre du à la société.
Tous les jours des citoyens Tunisiens meurent et tous les jours vous aggravez votre cas. Vous avez menti, vous avez trahi votre pays et vous avez échoué dans l'exercice de vos fonctions. Il est trop tard, aucune réconciliation n'est plus possible entre nous, vous pouvez utiliser la force, la terreur et toutes les techniques d'intimidation que vous avez appris à l'école des terroristes, ça n'y changera rien. Nous avons tout perdu, vous avez bafoué notre honneur, vous avez insulté notre intelligence, vous vous êtes approprié nos biens et maintenant vous torturez et tuez nos sœurs, frères, mères et sœurs, nous ne voulons donc plus de vous et nous vous demandons de vous livrer à la justice.
La peur que vous avez semé dans nos cœurs est partie et chaque jour qui passe voit notre haine envers vous croître et durcir. Vous nous avez tout pris, nous n'avons plus rien à perdre et nous sommes décidés à vous chasser de notre pays et de nos esprits. Vous vous êtes alliés à des individus maléfiques, impitoyables et insatiables, vous êtes leur complice et vos mains ont été définitivement salies par le sang des nôtres, nous ne vous le pardonnerons jamais.
Quel homme êtes-vous ? Etes-vous humain ? Vous reste t-il ne serait-ce qu’une once de fierté et de dignité ? Combien de personnes allez-vous encore tuer ? Combien de familles allez-vous encore affamer et surtout comment comptez-vous vous présenter devant notre créateur le jour du jugement dernier ? Partez et laissez nous en paix, vous ne nous servez plus à rien, nous ne voulons plus de vous et si vous ne le faites pas de votre propre gré, alors nous vous y forcerons, chacun d’entre nous est devenu un guerrier, nous nous battons pour notre honneur, notre liberté et nos familles et plus rien ne nous arrêtera.
Plus il y aura de victimes, avant votre inéluctable fin, plus elle sera pénible et humiliante, alors épargnez nous les effusions de sang inutiles parce que les jeux sont faits et vous avez déjà perdu, même si vous semblez l’ignorer.
Remballez vos armes, vos policiers et vos chiens de garde avant qu’ils ne se retournent contre vous, car ça arrivera indubitablement et le jour ou ça arrivera vous connaîtrez une fin atroce dont l’histoire s’en souviendra pour toujours. Vous avez fait trop de mal, Monsieur le président, vous semblez être devenu aveugle, sourd et muet et tel un animal blessé vous vous débattez dans le vide avant de rendre l’âme.
Vous avez eu une chance inespérée, de vous illustrer et d’apparaître dans les livres d’histoires comme un grand homme, malheureusement, c’est le contraire qui s’est passé et les générations prochaines de la Tunisie se souviendront de vous comme le pire des dictateurs sanguinaires et tortionnaires de l’histoire de la Tunisie.
Rendez-vous Monsieur le Président et épargnez nous les souffrances inutiles, montrez nous qu’il vous reste encore un brin de fierté et de bravoure, arrêtez ce bain de sang et pensez à votre ultime demeure, repentez-vous et demandez à dieu de vous pardonner, vous avez perdu ici bas, sur terre, alors essayez de sauver votre âme, s’il n’est pas déjà trop tard.