- Les jeunes de la révolution sont-ils représentés à la HIRP ?
- Les jeunes de la révolution sont-ils représentés au gouvernement ?
- Les jeunes de la révolution seront-ils représentés à la constituante ?
A toutes ces questions, je peux répondre par la négative sans hésiter un instant et je voudrais faire quelque chose pour changer cela.
Comme une très grande partie d’entre-nous n’est pas affiliée à un parti politique et ne compte pas le faire dans l’immédiat pour ne pas tromper dans leurs magouilles, il ne nous reste plus qu’une seule solution pour assurer notre représentation dans la constituante, cette solution consiste à présenter nos propres listes aux élections du 24 Juillet.
La Tunisie est un pays jeune, dominé par une population jeune. Même si je respecte la sagesse et l’expérience de nos ainés, je crains qu’ils soient incapables dans leur majorité à s’adapter à un monde nouveau. Je suis d’ailleurs convaincu que nos ainés n’hésiteront pas à nous prodiguer leurs précieux et sages conseils le moment venu.
Personnellement, je ne pense pas que Moncef Marzouki, Néjib Chebbi, Mustapha Ben Jaâfer, Ahmed Brahime ou Rached Ghannouchi, soient réellement capables d’opérer les changements qui s’imposent, non seulement par rapport à la situation particulière de la Tunisie, mais par rapport à un monde en pleine dérive à la fois humanitaire, écologique, morale et économique.
Si les jeunes qui ont fait la révolution sur le net et dans la rue sont non représentés correctement dans l’assemblée constituante et dans le prochain gouvernement, on pourra dire adieu à cette révolution.
Personne ne s’est jamais vu attribuer le pouvoir sur un plateau, si nous voulons jouer un rôle actif dans la gestion et l’avenir de notre pays, nous n’avons pas le choix, nous devons descendre dans l’arène et gagner le combat.
Certains ont déjà opté pour militer dans des partis politiques et je ne peux que les encourager, pour ma part, j’ai choisi de garder ma liberté de penser et je refuse de lutter pour autre chose que le bien de notre peuple et celui de notre pays.
Je lance un appel à tous les indépendants, jeunes de la révolution, par le corps ou par l’esprit qui souhaitent se porter candidats aux élections du 24 Juillet de s’unir et de faire campagne commune.
Notre seule chance d’être représentés correctement dans la constituante et le gouvernement d’après le 24 Juillet, c’est de pouvoir présenter des listes solides dans toutes les circonscriptions de la Tunisie et ça ne va sûrement pas être facile.
Pour pouvoir réaliser ce tour de force, nous devons mettre nos idéologies de côté et travailler ensemble pour être prêts le 24 Juillet. Seules conditions pour participer, ne pas appartenir au RCD ou à un autre parti, de préférence avoir été actif pendant la révolution et avoir la volonté et l’envie de servir la patrie sans contre partie.